Les Filles de Illighadad

La musique des Filles s’inspire de deux styles régionaux distincts, les chants choraux des villages anciens et la guitare du désert. Le résultat est une nouvelle orientation révolutionnaire pour la musique folklorique touareg et un son qui résonne bien au-delà de leur village du Niger.

La musique des Filles repose sur la percussion et la poésie du tende, à la fois instrument et type de musique, par lequel un mortier et un pilon sont transformés en tambour. Les femmes se réunissent en cercle, dans un chœur de chants, de psalmodies et d’applaudissements. Parfois, c’est une musique de célébration, parfois c’est une musique pour guérir les malades, parfois c’est une poésie d’amour. Mais c’est toujours une musique du peuple, où la frontière entre l’interprète et le spectateur s’efface. Être témoin, c’est participer; écouter, c’est se joindre au chant collectif.

La critique musicale du New Yorker, Amanda Petrusich, écrit que « la foule de Brooklyn était sous le charme, presque révérencieuse. La musique des Filles est hypnotique, presque une prière, ce qui peut laisser un public en émoi... Quoi que le rythme fasse au corps humain, c’est ce qui se passait ».