Laila Biali

  • Laila Biali - voix et piano
  • George Koller - contrebasse
  • Ben Wittman - batterie

dimanche juillet 3rd 6:30 pm @ TD Main Stage

Laila Biali souhaite se présenter à nouveau.

Cette musicienne à la chevelure de jais a remporté des prix (compositrice de l’année de la SOCAN et claviériste de l’année aux National Jazz Awards du Canada) et joué dans les salles les plus prestigieuses du monde (North Sea Jazz Festival, Cotton Club de Tokyo, Carnegie Hall). Elle a fait des tournées avec des lauréats de Grammy (Chris Botti, Paula Cole, Suzanne Vega) et a enregistré avec une icône internationale (Sting). En bref, elle s’est imposée comme l’une des plus brillantes jeunes étoiles du jazz canadien. Et maintenant, après presque deux décennies d’une carrière réussie, elle est prête pour un changement. « Il y a longtemps que je l’attends », dit Laila à propos de son prochain album éponyme. « Je joue de la musique professionnellement depuis des années, mais cet album ressemble, d’une certaine manière, à un nouveau départ. » Propulsé par le simple funky Got to Love, l’album Laila Biali est l’aboutissement de tout ce que l’autrice-compositrice-interprète acclamée a réalisé jusqu’à présent. « En écrivant cet album, je me sentais comme une enfant dans un magasin de bonbons, voulant tout essayer », explique Laila. « Il m’a fallu du temps pour trouver ma voix en tant qu’autrice-compositrice,  et je ne voulais pas me définir dans un genre particulier. »

Il en résulte un album éclectique, mais ciblé, que Laila décrit comme étant « totalement représentatif ». « Il y a des éléments d’improvisation, donc le jazz est là », dit-elle. « Il y a aussi une personnalité plus audacieuse dans l’écriture des chansons qui, je pense, a toujours été présente, mais qui a pris du temps à s’affiner. » Accrocheur, sophistiqué et différent de tout ce qui tourne actuellement à la radio, c’est de la musique pop, mais pas le genre qui peut être étiqueté par un algorithme. Les mélodies prennent des virages à gauche palpitants et les parties avant le refrain cèdent la place à des interludes instrumentaux. Un instant, Biali s’envole au-dessus d’une tempête de blues, de claquements de mains et de riffs de claviers déchaînés (Got to Love), l’instant d’après, elle déverse son âme dans un plaidoyer passionné, à combustion lente, empathique (Refugee). C’est de la musique pop, mais de type expérimental, nettement humaine, popularisée par Regina Spektor, Rachael Yamagata et Sara Bareilles. Ce fut tout un défi d’équilibrer ces impulsions contradictoires, mais le résultat final en valait la peine. « Je suis plus excitée par ce disque que par n’importe quel autre de mes projets à ce jour », déclare Laila. Les amateurs devraient l’être aussi.